* Merci de noter que ces miroirs sont des pièces uniques faites à la main, quelques différences peuvent exister entre l’article que vous recevrez et cette photo.
Pour cette gamme d’objets réalisés à Madagascar en tôle recyclée, KABAMBÎ travaille avec PASSER’AILES, partenaire importateur de l’Atelier d’Ankazobe, planté dans les rizières, à quelques minutes du centre de Tananarive. L’atelier se développe à son rythme depuis dix ans, au coeur d’un univers entièrement malgache. Sa priorité est d’offrir travail et formation à ceux qui en ont le plus besoin. Les objets y sont façonnés entièrement à la main.
Qui est PASSER’AILES ?
Passer’ailes est une entreprise de commerce solidaire, créée en 2004 en Gironde, pour faire connaître et distribuer les créations des artisans ferblantiers de Madagascar.
Passer’ailes n’intervient pas dans la gestion de l’atelier. C’est ensuite qu’elle prend le relais pour établir le lien vers l’extérieur et élargir l’horizon des artisans malgaches. En France, au travers d’une structure légère, Passer’ailes adapte son offre commerciale aux capacités fluctuantes de production de l’atelier.Elle sensibilise ses partenaires à cette contrainte.
La distribution des produits respecte les règles du commerce éthique. “Acheter équitable” ne relève pas d’un acte généreux mais bien d’un commerce équilibré où chacun, artisans et consommateurs, s’y retrouve. A cette condition, l’échange sera durable et porte l’espoir d’un vrai développement pour les artisans. Passer’ailes contrôle rigoureusement ses coûts, limite les intermédiaires, et s’engage sur la juste rétribution du travail de chacun pour que le prix des objets restent en adéquation avec leur coût de fabrication. Ses marges commerciales sont établies.
KABAMBî adhère aux principes de fonctionnement de Passer’Ailes et respecte les prix conseillés, considérés comme “éthiquement correct” par Passer’Ailes.
Vitrine du savoir faire et de la créativité de ces artisans qui se forgent à coups de marteau un quotidien plus digne, Passer’ailes invite à la rencontre en jetant une passerelle entre deux mondes que le temps a séparé.
L’ATELIER D’ANKAZOBE :
Violette et Dieudonné, couple malgache héritier de la ferblanterie familiale, ont développé ce projet, brique après brique, pour faire échec à la misère et au désespoir. Ils refusent la fatalité et ont imaginé un atelier, lieu de vie, où chaque ouvrier peut retrouver une vie décente. Aujourd’hui, 400 hommes et femmes y ont construit leur vie. Ici, pas de travail à la chaîne, pas d’outils sophistiqués, on travaille à même le sol et on apprend avec les autres, en gardant toujours la liberté de ses mains.
Chacun trouve sa place, quels que soient ses compétences, son âge ou son handicap. Mamans avec leur bébé, femmes plus âgées, adultes sourds-muets, jeunes délinquants, chacun est concentré sur sa tache, mais les regards que l’on croise rayonnent du même sourire, celui de la dignité retrouvée. Accroupie au milieu des ouvriers, Violette explique, ajuste, organise le travail.
Dieudonné, entouré de quelques artisans attentifs, dessine sur la terre rouge des projets ambitieux.
Le vent qui pousse cette arche de Noé prend sa force dans l’entraide et la solidarité. Le projet ne se limite pas à façonner le fer, il accompagne la vie des ouvriers: “il faut maîtriser le quotidien, pour que chacun travaille dans la sérénité” dit Dieudonné. Alors, au milieu des outils, on a organisé une cantine et une épicerie solidaire, pour se nourrir et mieux nourrir sa famille.
Mais la fierté de tous, c’est la petite école construite au milieu de la rizière remblayée. Une centaine d’enfants apprennent à lire et écrire, dans cinq classes impeccablement tenues. “Un jour ici, affirme Dieudonné en souriant, nous construirons un lycée !”
Une vraie et belle histoire… que raconte chacun des objets de Passer’Ailes/ Atelier d’Ankazobé !